Ça vous arrive d’être en totale surcharge ? D’avoir travaillé pendant des heures à une tache exigeante, d’avoir utilisé intensément votre plein potentiel de pensée et de créativité et de rentrer dans un état de surchauffe où c’est juste trop, et vous n’arrivez plus à faire quoi que ce soit ?

Souvent, c’est lié à une frustration croissante et à la notion de temps : cela devrait aller plus vite, être déjà fait, prendre moins de temps. Certains zèbres peuvent ressentir la pression du temps de façon presque physique, une contrainte qui met peu à peu la pression maximum ! Souvent, lorsqu’on s’en rend compte, cela fait déjà quelques heures qu’on est en quasi-apnée et que le cerveau bloque de plus en plus, enchainant les impulsions inefficaces parce qu’elles partent dans tous les sens ! C’est le moment de faire un break !
Cet état peut aussi arriver très rapidement, presque comme une surprise : tout fonctionne à plein régime, on est lancé, ça carbure… et puis d’un coup, la surchauffe, l’épuisement, le trop plein. Chose intéressante, la fatigue soudaine est souvent sur plusieurs plans en même temps : mental, émotionnel et physique.

Certain zèbres se retrouvent même au bord des larmes soudainement par pure fatigue du fait de fonctionner à fond pendant une trop longue durée sans réelles pauses. Et même sans avoir quitté la chaise devant son ordi (exemple le plus parlant) une réelle fatigue physique peut être ressentie par certain(e)s zèbres comme si ils avaient nagé des kilomètres !
Le réflexe premier est souvent de trouver une cause aux larmes, à l’épuisement physique et émotionnel, au fait de ne même plus réussir à lire ou comprendre une phrase tellement le cerveau est en surchauffe.

Mauvaise idée. Au contraire, cela force le cerveau à réfléchir encore plus et faire des choix (sélection d’une cause) à un moment ou sa capacité à faire des choix est à son plus bas.
Mais alors, quelle est la solution à ce genre d’overload ? Voici quelques idées de solutions parmi bien d’autres, vous pourrez les utiliser individuellement ou comme une progression en partant de la première pour allez jusqu’à la dernière :

Solution 1 : Respirez !!!

La solution la plus évidente, et qui devrait être le premier réflexe, est de respirer. Retrouver une respiration ventrale efficace commence par le fait d’inspirer consciemment et de façon vaste comme on le fait spontanément en se promenant dans une forêt après la pluie. On peut aussi imaginer que c’est par le nombril que l’air est amené, et que celui-ci à l’intérieur du corps sait exactement quoi faire pour détendre chaque tension et revitaliser ce qui a besoin de l’être. C’est ça la vraie « pause » pour votre système physique émotionnel et mental. Un changement de respiration, un changement de rythme. On peut même y ajouter l’impression de faire redescendre quelque chose à l’intérieur du corps, comme un mouvement interne qui revient au calme.

Solution 2 : Points d’acupressing.

Bien évidement, toutes les solutions peuvent être utilisées en même temps, ou à la suite l’une de l’autre. C’est le cas pour la respiration et les points d’acupressing des poignets par exemple. A l’intérieur du poignet, un peu en dessous du pouce, se trouve un point qui, lorsque l’on appuie dessus, met le système parasympathique en action, provoquant un retour au calme rapide et efficace. C’est pour cela que se tenir le poignet a un effet calmant (ça marche aussi très bien !).

Solution 3 : Le fluide bénéfique

Tout d’abord, posez les pieds bien au sol et sentez la pesanteur, l’attraction terrestre. Si vous êtes assis, sentez aussi le poids de votre postérieur sur la chaise ou le fauteuil, comme si vous pouviez vous enfoncer dans cette chaise ou ce fauteuil. Nous sommes tout le temps en train de résister à la pesanteur et c’est bien pratique pour marcher. Mais là, pour un moment, lâchez…

Renforcez bien le contact des pieds sur le sol. Vous pouvez mettre la langue en contact avec le palais, comme en yoga. Et ne faites plus attention qu’à ces points de contact : vos pieds, votre langue, et votre respiration. En gardant ces sensations physiques, écoutez les sons qui vous entourent, gardez le corps immobile, les yeux fixés sur un point et détendez-vous dans l’instant présent.

Maintenant, vous pouvez fermer les yeux et imaginer qu’un fluide bénéfique et de la couleur de votre choix descend depuis le haut de votre tête dans tout votre corps. Vous choisissez la consistance, cela doit être apaisant, protecteur et agréable. En pensant à bien respirer, vous le faites descendre dans ou autour de votre corps. Certaines personnes préfèrent que ce soit à l’intérieur et d’autres préfèrent que ce soit à l’extérieur, à la surface. Et cela calme l’énergie du corps et toutes les pensées se taisent et le silence s’installe.

A ce moment, envoyez vers votre inconscient l’intention suivante : «pendant ce temps de silence et d’immobilité, je me régénère et un état totalement clair et efficace est en train de se préparer dans ma partie inconsciente ». Soyez certain que c’est ce qui va se faire et restez dans l’immobilité mentale créée par ce protocole.

Sentez-vous libre, à partir de cet état, de préciser l’état dans lequel vous souhaitez être à la fin de votre pause, en convoquant à votre gré créativité, détente, enthousiasme, etc., toujours avec le ressenti, la certitude, que c’est cela qui va arriver.
Terminez par un moment ou vous vous détendez complètement sans aucune pensée, donnez ce temps à votre inconscient pour préparer l’état que vous avez demandé.

Pour toutes les personnes débordées par leur travail ainsi que pour les créatifs qui travaillent par passion sans se soucier de l’heure ou de leurs besoins physiologiques, j’espère que cet article vous aura été utile !

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David